Œuvres
Johann STRAUSS
1825-1899
Kaiser-Walzer
Surnommé « le roi de la valse », Johann Strauss fils succède à son père comme directeur de la musique des bals de la cour, supplantant même ce dernier grâce à ses tournées de concerts et aux quelque 500 succès qui ont immortalisé son nom. La Valse de l’Empereur (Kaiserwalzer ) est composée en 1889 à l’occasion du renouvellement du pacte politique entre l’Allemagne et l’Autriche. Constituée de plusieurs sections où alternent marches militaires, valses et passages lyriques, l’œuvre évoque le charme irrésistible de Vienne que l’on associe à la vie de Sissi, aux bals de l’opéra ou encore au traditionnel concert du Nouvel An.
© François Zeitouni
Antonin DVOŘÁK
1841-1904
Danses slaves
Malgré leur nom, les Danses slaves d’Antonín Dvořák s’inspirent du folklore de Bohême, territoire couvrant en grande partie l’actuelle République tchèque qui était à l’époque une province de l’empire austro-hongrois. Originalement écrites pour piano à quatre mains – ce qui contribua grandement à leur diffusion – elles comptent parmi les œuvres les plus populaires du compositeur.
© François Zeitouni
Johannes BRAHMS
1833-1897
Danses hongroises n° 5
Un des premiers admirateurs des Danses slaves de Dvořák fut d’ailleurs Johannes Brahms qui, inspiré par les Rhapsodies hongroises de Liszt ainsi que sa longue fréquentation du folklore tzigane, avait écrit quelques années auparavant ses célèbres Danses hongroises . La cinquième de ces danses, la plus connue du recueil, reprend une czardas du violoniste et compositeur Béla Kéler, que Brahms confondit avec un air folklorique.
© François Zeitouni
Mel BONIS
1858-1937
Danse sacrée
Il y a encore peu de temps, le nom de Mel Bonis était complètement inconnu des interprètes et des mélomanes. Grâce aux travaux des musicologues Eberhard et Ingrid Mayer, on redécouvre depuis quelques années son œuvre remarquable. Cette Française est l’une des premières femmes à être admise dans la classe de composition au Conservatoire de Paris, où elle suit l’enseignement de maîtres tels que César Franck, Charles Koechlin et Ernest Guiraud. Elle laisse une production de quelque 200 œuvres, parmi lesquelles sa Danse sacrée , composée en 1898, qui se présente comme une procession lente et recueillie évoquant un rite antique.
© François Zeitouni
Georges BIZET
1838 - 1875
Carmen, Suite n° 1
Lorsqu’il meurt en juin 1875, peu après le semi-échec de Carmen , Georges Bizet est loin de se douter que cet ouvrage deviendra l’un des opéras les plus populaires de tous les temps! Bizet n’est pas le seul compositeur français à avoir été fasciné par l’Espagne : Saint-Saëns, Lalo, Chabrier, Debussy et Ravel succombèrent tour à tour à son charme. Les deux Suites de Carmen , compilées par le compositeur Ernest Guiraud, reprennent les passages les plus célèbres de l’opéra. La première d’entre elles comporte entre autres deux danses typiquement espagnoles : l’Aragonaise et la Séguedille.
© François Zeitouni
Claude CHAMPAGNE
1891-1965
Danse villageoise
Claude Champagne compte parmi les personnalités musicales canadiennes les plus importantes de la première moitié du XXe siècle. Compositeur prolifique et pédagogue estimé, il a dispensé son enseignement à plusieurs générations de compositeurs québécois en plus d’être étroitement associé à la création du Conservatoire de musique de Montréal. Champagne démontre son attachement au pays dans de nombreuses pages, dont la Symphonie gaspésienne , la Suite canadienne , les Images du Canada français et Altitude . Sa Danse villageoise , composée en 1929, comporte des épisodes de caractères variés unifiés par une ritournelle enjouée rappelant la musique des « violoneux » que le compositeur a certainement entendu dans sa jeunesse.
© François Zeitouni
Leonard BERNSTEIN
1918 -1990
Trois danses tirées de « Fancy Free »
En 1944, lorsqu’il compose le ballet Fancy Free , Leonard Bernstein a tout juste 26 ans et vient de connaître l’année précédente de retentissants débuts avec l’Orchestre philharmonique de New York. C’est le départ d’une éblouissante carrière de pianiste, de chef d’orchestre, de compositeur et de communicateur qui fera de lui une icône de la musique. L’intrigue du ballet se déroule à New York pendant la Seconde Guerre et met en scène trois marins à la recherche de conquêtes féminines. Les trois danses extraites de l’œuvre se déroulent vers la fin de l’histoire : les trois marins n’ayant séduit que deux femmes, il faut déterminer lequel des trois sera éliminé. Le premier marin danse alors un galop, le second une valse et le troisième un danzón. Le tout se termine par une bataille générale.
© François Zeitouni
Florence Price
1887 - 1953
Symphonie n° 3 en do mineur, III. Juba : Allegro
Ce n’est que depuis quelques années que le nom de Florence Price refait surface. Cette remarquable compositrice est la première femme afro-américaine à faire des études de composition dans les grandes écoles et à connaître un certain succès de son vivant, notamment grâce à sa musique pour piano, sa musique de chambre et quelques œuvres orchestrales. Le mouvement rapide de sa Symphonie no 3 est une Juba, un type de danse tirée de la musique des esclaves. On y entend des rythmes syncopés, des sauts, des claquements de mains, que Price traite de façon plutôt souriante, avec des percussions rares et colorées.
© Andréanne Moreau
De Falla
1876 – 1946
Le Tricorne
Commande des Ballets russes de Diaghilev, Le Tricorne (El sombrero de tres picos ) de Manuel de Falla compte parmi les grands succès du compositeur et de la légendaire troupe. Il faut dire que la production originale de 1919 est donnée dans une chorégraphie de Léonide Massine dans des décors signés par Pablo Picasso; difficile d’imaginer équipe plus talentueuse! De Falla s’inspire de la musique folklorique andalouse, intégrant à son ballet des danses traditionnelles comme le flamenco, le fandango et la jota, dépeignant l’Espagne avec virtuosité, couleur et sensualité.
© François Zeitouni
Silvestre REVUELTAS
1899-1940
Janitzio
Violoniste, compositeur et chef d’orchestre, Silvestre Revueltas est considéré comme l’un des compositeurs mexicains les plus originaux du XXe siècle. Tout comme de Falla, il s’inspire de la musique folklorique et des danses de son pays dans de nombreuses œuvres. C’est le cas de son poème symphonique Janitzio (1933) qui dépeint l’île du même nom. Sise au milieu du lac de Pátzcuaro, où vit une importante communauté autochtone, elle est célèbre entre autres pour ses processions nocturnes du Jour des Morts.
© François Zeitouni
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L’OM au Festival des Arts de Saint-Sauveur
Mercredi, 31 juillet, 19:30
Festival des Arts de Saint-Sauveur
