La Symphonie n° 2 de Gustav Mahler
Ma rencontre avec cette œuvre…
Quand je découvrais le répertoire symphonique, j’achetais des disques, et j’avais entendu vaguement parler de Mahler. J’avais 12 ou 13 ans. Dès les premières mesures de cette symphonie, j’ai été happé et fasciné par sa noirceur, son énergie désespérée, sa puissance. Et quand le chœur s’est mis à chanter, j’étais conquis!
Mon passage préféré
Il y en a deux. D’abord, au milieu du premier mouvement, avant la réexposition : les cuivres martèlent tous ensemble un rythme, très pesant, en notes répétées… L’effet est incroyable! Et aussi, la toute fin, précisément les deux dernières mesures où le chœur chante. J’en ai des frissons juste d’y penser!
Écoutez…
Ma version préférée est sans hésiter celle de Leonard Bernstein, avec l’Orchestre Philharmonique de New York, enregistrée dans les années ’80 chez Deutsche Grammophon. Le trompettiste solo de l’Orchestre de Philadelphie, dont je suis aussi le chef d’orchestre, m’a dit qu’il a joué dans cet enregistrement!