Diana Tishchenko
Elle s’est produite dans plusieurs des plus grandes salles de concert du monde, notamment au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de Paris, à l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Konzerthaus de Vienne, au Herkulessaal de Munich, au Konserthuset de Stockholm, au Barbican de Londres, au Müpa de Budapest, au Megaron d’Athènes, à la Philharmonie de Cologne, à la Fondation Gulbenkian de Lisbonne, à la Casa da Música de Porto, au Bozar de Bruxelles ainsi qu’au Symphony Hall de Birmingham.
Diana Tishchenko a collaboré avec de prestigieux chefs d’orchestre tels qu’Iván Fischer, François-Xavier Roth, Andrew Litton, Pierre Bleuse et Fabien Gabel. Ces rencontres lui ont permis de faire ses débuts avec l’Orchestre du Festival de Budapest, le Symphonique de Vienne et le Gürzenich-Orchester de Cologne, ainsi que de se produire avec le Philharmonique de Liverpool, le Philharmonique de Strasbourg, les Orchestres symphoniques de Shenzhen et de Shanghai, le Hamburger Symphoniker, le WDR Funkhausorchester et l’Orchestre national d’Île-de-France. Sa tournée avec le Kyiv Symphony Orchestra l’a menée dans des lieux emblématiques en Allemagne, dont la Philharmonie, le Konzerthaus et le Boulez Saal de Berlin, ainsi que le Gewandhaus de Leipzig.
Sa collaboration de longue date avec Albrecht Mayer, hautboïste solo du Philharmonique de Berlin depuis 1992, a culminé avec un projet de Noël sous étiquette Deutsche Grammophon, comprenant notamment leur interprétation de l’aria Erbarme Dich de Bach.
Diplômée de la Hochschule für Musik Hanns Eisler de Berlin, Tishchenko a fait ses débuts en 2014 avec le Deutsches Symphonie-Orchester (DSO). Son interprétation du Concerto pour violon nº 1 de Chostakovitch sous la direction de Joshua Weilerstein à la Philharmonie de Berlin a été saluée par le Tagesspiegel, qui écrivait : « Elle captive dès les premières notes… Son jeu est un véritable tissu d’émotions intenses et nuancées, révélant tout le drame intérieur de l’œuvre. […] Tout simplement génial ! » Lors de son examen de fin d’études à Hanns Eisler, elle a interprété le Concerto pour violon nº 2 de Prokofiev au Konzerthaus de Berlin sous la direction de Lahav Shani, aujourd’hui chef principal de l’Orchestre philharmonique de Rotterdam.
À l’occasion du festival biennal Chamber Music Connects the World de l’Académie de Kronberg, elle a partagé la scène avec des artistes de renom tels que Gidon Kremer, Steven Isserlis et Christian Tetzlaff. Elle cultive aussi des collaborations musicales dynamiques avec les pianistes José Gallardo, Kirill Kozlovski, Zoltán Fejérvári et Yulianna Avdeeva. Parmi ses professeurs et mentors, elle cite sa tante Lydia Neal, Tamara Mukhina, Ulf Wallin, Boris Kuschnir, ainsi que les pianistes Rita Wagner, Ferenc Rados et Sir András Schiff.
En 2019, Diana Tishchenko a lancé son premier album Strangers in PARadISe sous étiquette Warner Classics, un enregistrement salué par la critique qui met en valeur son aisance technique et sa profondeur émotionnelle à travers un répertoire allant de Bach à des compositeurs contemporains.
Son interprétation des Quatre Saisons de Vivaldi avec l’Orchestre des jeunes de l’Union européenne (EUYO) dans le cadre du projet environnemental The Uncertain Four Seasons du World Human Forum a été diffusée en direct sur ARTE. Ce concert a été couronné « Meilleur concert filmé de 2022 » au Festival du film de Prague. Parmi les autres moments marquants de sa carrière figure son interprétation du Trio des Esprits de Beethoven lors du sommet du G7 en Allemagne en 2022.
Diana Tishchenko joue sur un violon Antonio Stradivari de 1685 (prêt privé), ainsi que sur un violon Giuseppe Rocca de 1867 (prêt de la maison Ingles & Hayday de Londres).
