Daniel Lozakovich
© Johan Sanberg
Le jeu olympien du jeune violoniste Daniel Lozakovich laisse le public et la critique sans voix. « Une parfaite maîtrise, un talent exceptionnel », écrivait Le Figaro. « Élégance, clarté tonale et aplomb technique à revendre », constatait le Boston Globe.
« Lozakovich est un jeune musicien qu’il faut prendre au sérieux; il joue déjà comme les plus grands. Sa sonorité dégage la chaleur romantique d’un Christian Ferras ou d’un Jascha Heifetz », statuait le Hamburger Abendblatt en août 2019.
Né à Stockholm en 2001, Daniel Lozakovich commence le violon vers l’âge de sept ans et donne son premier concert deux ans plus tard avec Les Virtuoses de Moscou dirigés par Vladimir Spivakov. Il étudie à partir de 2012 à la Hochschule für Musik de Karlsruhe auprès de Josef Rissin, puis à titre privé avec Eduard Wulfson trois ans plus tard; Mikhail Kazinik et Gerhard Schulz comptent aussi parmi ses mentors. Il a reçu de nombreuses distinctions, dont le premier prix du Concours international de violon Vladimir Spivakov en 2016, celui du Jeune Musicien du Festival des Nations en 2017, un Premio Batuta à Mexico et un Prix de la Fundación Excelentia en Espagne.
Depuis, M. Lozakovich collabore avec les chefs les plus éminents, parmi lesquels Ádám Fischer, Semyon Bychkov, Neeme Järvi, Esa-Pekka Salonen, Andris Nelsons, Vasily Petrenko, Tugan Sokhiev, Christoph Eschenbach et Leonard Slatkin. Il joue les grands concertos du répertoire avec les meilleurs orchestres, notamment les Philharmoniques de Los Angeles, de Munich et de Stockholm, les orchestres symphoniques de Boston, de la Suisse romande et de Toronto ainsi que l’Orchestre national de France, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, l’Orchestre de la Radio de Francfort et l’Orchestre Gulbenkian. En musique de chambre, il a travaillé avec, entre autres pianistes, Emanuel Ax, Sergei Babayan, Alexander Romanovsky et Denis Matsuev.
En récital, M. Lozakovich s’est produit à la salle Gaveau, à la Tonhalle de Zürich, au Victoria Hall de Genève, au Conservatoire Giuseppe Verdi de Milan, au théâtre des Champs-Élysées et à l’Elbphilharmonie de Hambourg. Partout dans le monde, on peut l’entendre lors des festivals les plus courus, comme le Mostly Mozart Festival à New York, le Festival des nuits blanches de Saint-Pétersbourg, le Festival de Saint-Denis, le Septembre musical de Montreux, les festivals de Verbier, de Colmar, de la mer Baltique, de Tanglewood et de Riga, pour n’en nommer que quelques-uns.
Daniel Lozakovich a signé un contrat exclusif avec la Deutsche Grammophon à l’âge de quinze ans. Paru en 2018, son premier disque, qui présente les deux Concertos pour violon et la Partita nº 2 pour violon seul de Bach, a battu des records de vente en France et en Allemagne. None but the Lonely Heart, sa deuxième parution, en 2019, est consacrée à Tchaïkovski et comprend le Concerto pour violon et la Romance op. 6 nº 6, à laquelle le disque doit son nom.
M. Lozakovich joue sur le Stradivarius ex-Baron de Rothschild, de 1713, aimablement prêté par Reuning & Son et Eduard Wilfson, et sur le Stradivarius Le Reynier, de 1727, mis à sa disposition par le groupe Louis Vuitton Moët Hennessy.