Valérie Milot

« Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur des idées nouvelles. Moi, j’ai peur des vieilles idées. » John Cage

Valérie Milot est une musicienne et entrepreneure qui fait sa voie hors des sentiers battus. Défendant la harpe à l’avant-scène, elle la dépoussière de ses clichés en mettant en lumière sa puissance et ses sonorités insoupçonnées.

Soliste recherchée, Valérie performe régulièrement un riche répertoire concertant avec orchestre (Les Violons du Roy, Orchestre symphonique de Québec, Orchestre métropolitain de Montréal) avec des chefs reconnus (Yannick Nézet-Séguin, Bernard Labadie, Nicolas Ellis, Mathieu Lussier, Jean-François Rivest, entre autres). Musicienne bien en vue sur le web, sa chaîne YouTube cumule plus de trois millions de vues sur ses performances musicales.

Forte d’une vaste discographie, Valérie fait paraitre deux albums en 2022 : Canzone di Notte, en duo avec la soprano colorature Marianne Lambert (Fidelio) et Transfiguration, avec le violoncelliste Stéphane Tétreault (ATMA Classique), en plus de collaborer à de nombreux enregistrements et concerts de musique de chambre.

Au niveau de la production, Valérie assure la direction de deux compagnies qui chapeautent des projets de création, de tournée, d’édition de partitions musicales et de production de disques.

Pédagogue passionnée, Valérie est professeure de harpe au Conservatoire de musique de Montréal. Elle y chapeaute également de nombreux projets cohérents avec sa mission de faire découvrir la harpe.

À la suite de l’obtention du Prix avec Grande Distinction au terme de ses études au Conservatoire avec Caroline Lizotte en 2008, Valérie remporte le Prix d’Europe. Elle est d’ailleurs la première harpiste en presque 100 ans à remporter cette importante bourse qui lui a permis d’étudier à New York auprès de Rita Costanzi. Plusieurs prix se sont enchaînés par la suite, dont Révélation de l’année Radio-Canada, entre autres.

Valérie joue sur une harpe « Apollonia » de Salvi, gracieusement prêtée par l’entreprise Canimex de Drummondville, propriété du mécène Roger Dubois.